« Non, la formation des pompiers ne sera pas dispensée par la police… »
COMMUNIQUÉ
Beloeil, le 4 décembre 2020 - Dans un article du 1er décembre 2020, le quotidien Le Nouvelliste mentionnait que si le gouvernement du Québec donne son aval, « l’École nationale de police du Québec pourrait fusionner ses activités avec l’École nationale des pompiers du Québec » afin de devenir l’École nationale de sécurité publique ». On y mentionne également que la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a demandé une étude de faisabilité sur une éventuelle fusion de ces deux institutions.
Questionné à ce sujet, le directeur général de l’École nationale des pompiers du Québec, Jacques Proteau, confirme que des discussions et des études concernant la mise sur pied d’une École nationale de sécurité publique sont bel et bien en cours.
Toutefois, tient-il à préciser, si le projet va de l’avant, chacune des écoles : police et pompier, préservera ses champs d’activités et de compétence. « Il n’est pas question que la formation des pompiers du Québec soit englobée sous l’égide de l’École nationale de police du Québec, illustre-t-il, ce n’est pas cela qui est dans les plans. En aucun cas, l’une des deux écoles va englober l’autre. »
Il explique que le regroupement concerne les ressources professionnelles et le volet administratif qui seront mis en commun. Au final, ce sont les contribuables, les futurs pompiers et pompières, de même que les futurs policiers et policières qui en ressortiront gagnants. Bien sûr, si le projet se concrétise, il y aura un partage d’expertise en matière de formation, mais les deux corps de métier préserveront leur indépendance et leur propre cheminement.
Le directeur général de l’École nationale de police du Québec, Pierre St-Antoine y voit lui aussi un gain en efficacité. Il croit que si l’idée d’une grande institution de sécurité publique est acceptée par les décideurs politiques, l’intégration des deux entités pourrait débuter dès 2022.
Les dirigeants des deux écoles sont heureux des développements entourant ce dossier et considèrent que la création d’une École nationale de sécurité publique profiterait à l’ensemble des Québécois en raison des économies générées par la mise en commun des ressources.
Bref, c’est assurément un dossier qu'il faudra suivre avec un œil intéressé en 2021, affirme Jacques Proteau.
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À propos de l’ACSIQ
Porte-étendard de l’excellence en matière de sécurité incendie, l’Association des chefs en sécurité incendie du Québec (ACSIQ) regroupe plus de 1000 membres répartis aux quatre coins la province. Elle a pour mission de promouvoir et d’influencer la gestion des risques de toute nature en matière d’urgence, d’incendie, de secours et de sécurité civile. Par son expertise, elle participe au développement de règlements, de lois et de formations. En 2019, l’ACSIQ a reçu le prix spécial de la ministre dans le cadre du Mérite québécois de la sécurité civile pour avoir coordonné le déploiement d'effectifs et d'équipements lors des inondations de 2017 et 2019.
Source : Association des chefs en sécurité incendie du Québec
Josée Hamelin, Coordonnatrice des communications
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